La Maison de l'Histoire européenne

Avis
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La Maison de l’histoire européenne invite ses visiteurs à voyager à travers l’histoire de l’Europe et les met au défi d’envisager son avenir, et ce dans les 24 langues officielles de l’Union européenne.

Au cœur de la Maison de l'histoire européenne, les vitrines de l’exposition permanente présentent des objets, des reconstitutions et des ressources multimédias pour transporter les visiteurs dans un récit original et axé sur les 19e et 20e siècles du continent européen.

Le musée accueille régulièrement des expositions temporaires. Ces dernières explorent par exemple la question des déchets en Europe, la désinformation ou encore les œuvres d'art en temps de guerre.
DECOUVREZ L'EXPOSITION TEMPORAIRE EN COURS SUR LE SITE INTERNET.

Enseignant-e-s et élèves
Des outils et ressources pédagogiques sont disponibles sur place et en ligne. Il existe des fiches téléchargeables pour les enseignant-e-s, des activités de classe et de groupe, ainsi que des sources historiques tels que des photographies, des témoignages écrits et des vidéos.
Ces différentes ressources peuvent facilement être adaptées pour aller de pair avec les programmes scolaires.

Familles
Pour les familles avec des enfants de 6 à 10 ans, prenez un sac à dos et voyagez dans le temps à travers les différentes périodes du passé de l'Europe ! Les enfants pourront sentir, ressentir et vivre l'histoire comme jamais auparavant, grâce aux jeux de rôle dont le décor est une agence de voyage des années 1960, ou en se mettant dans la peau d'un astronaute ou encore en s'attaquant à des robots.

Ces espaces familiaux sont disponibles dans les 24 langues officielles de l’Union européenne et accessibles pendant les heures d'ouverture du musée. Des activités pédagogiques supplémentaires sont organisées les mercredis, samedis et dimanches de 14h00 à 17h00. L'entrée est gratuite. Aucune réservation n'est requise.

Le musée est adapté aux familles, et est équipé d’installations pour changer les bébés et d’un accès pour les poussettes. Les parents doivent garder à l’esprit que certains aspects de l'exposition permanente ne conviennent qu'aux enfants de plus de 11 ans.
  • Il est très facile de se rendre au Parlement européen en bus, en métro ou en train.
    Les arrêts de métro sont Maelbeek (lignes 1 et 5) et Trône (lignes 2 et 6) à 8 minutes à pied.
    L'arrêt de bus est Luxembourg (bus 12, 21, 22, 27, 34, 38, 64, 80, 95).
    L'arrêt de train est Bruxelles-Luxembourg.
    Il faut environ 20 minutes pour se rendre à pied du centre-ville au Parlement européen.
    Trois stations Villo! sont à disposition près du Parlement européen.
  • 1, 5 Schuman - 2, 6 Trône / Troon

Dans le cadre de l’exposition temporaire «Bellum et Artes - L’Europe et la Guerre de Trente Ans», la Maison de l’histoire européenne est fière de présenter trois films européens extraordinaires et très différents qui représentent et (ré)imaginent la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Les films seront présentés en anglais par le conservateur du cinéma Wouter Hessels et seront suivis d’une séance de questions et réponses et d’une discussion. L’accès aux projections est gratuit - l’inscription préalable est obligatoire. Avant la projection de chaque film, rejoignez-nous à 18.15 pour une visite guidée de 45 minutes de l’exposition temporaire Bellum et Artes, qui aborde la guerre de Trente Ans à travers le prisme de différents types d’art. La visite nécessite une inscription au préalable (liens ci-dessous) et fait appel à une méthode de «participation active», basée sur les routines de pensée visible. Chroniques d’un fou (Bláznova kronika) - Mercredi 13 novembre 2024 – 19.00 Karel Zeman, Tchécoslovaquie, 1964. 81’, version originale, sous-titres en anglais. La visite guidée (18.15 - 19.00) Inscription à la projection du film (19.00 - 21.30) Chroniques d’un fou est une comédie anti-guerre à l’humour noir qui se déroule pendant la guerre de Trente Ans. Le réalisateur de films et de films d’animation Karel Zeman (1910-1989), fréquemment surnommé le Georges Méliès tchèque, combine la prise de vues réelles et l’animation, en s’inspirant du travail artistique et du style du graveur allemand né en Suisse Matthäus Merian, qui a vécu pendant la guerre de Trente Ans. Mère Courage et ses enfants (Mutter Courage und Ihre Kinder) - Mercredi 20 novembre 2024 Peter Palitzsch & Manfred Wekwerth, Allemagne, 1961, 151’, version originale, sous-titres en anglais Inscription à la visite guidée (18.15 - 19.00) Inscription à la projection du film (19.00 - 22.00) Mutter Courage, le chef-d’œuvre politique de Bertolt Brecht (1898-1956), se déroule au XVIIe siècle, pendant la guerre de Trente Ans. La pièce suit les aventures d’Anna Fierling, surnommée «Mère Courage». Ce personnage veut vivre de la guerre qui a impliqué tous les États allemands, la France et la Suède. Brecht a écrit cette pièce en résistance à la montée du fascisme et du nazisme. En 1961, cette grande pièce anti-guerre a été portée à l’écran avec la veuve de Brecht, Helene Weigel, dans le rôle-titre. La Ronde de nuit (Nightwatching) - Mercredi 27 novembre 2024 Peter Greenaway, Pays-Bas/Royaume-Uni/France/Allemagne/Pologne/Canada, 2007, 134’, version originale Inscription à la visite guidée (18.15 - 19.00) Inscription à la projection du film (19.00 - 22.00) Nightwatching est un film de fiction extravagant du peintre et cinéaste Peter Greenaway (né en 1942) qui imagine la vie personnelle et l’art du célèbre peintre du Siècle d’or néerlandais Rembrandt van Rijn. Il se concentre sur la création du tableau La Ronde de nuit, peint en 1642. Rembrandt (1606-1669), qui a vécu pendant la guerre de Trente Ans et en a beaucoup souffert, est l’un des plus grands artistes plasticiens de tous les temps. Le film rend un hommage flamboyant au maître hollandais. À propos de Wouter Hessels Wouter Hessels a étudié les langues et littératures romanes, la philosophie et les arts audiovisuels et dramatiques à Anvers et à Bruxelles. Depuis 1995, il enseigne l’histoire du cinéma et des médias au RITCS (Royal Institute for Theatre, Cinema & Sound) à Bruxelles et l’analyse cinématographique à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) à Bruxelles et à l’Académie royale des beaux-Arts d’Anvers. De 2006 à 2011, il a été professeur invité d’histoire du cinéma à la Baltic Film, Media & Arts School (Université de Tallinn en Estonie) et, de 2020 à 2022, professeur invité à l’ULB (Université libre de Bruxelles). Il a enseigné à Paris, à Rome, à Amsterdam, à Berlin, à Bologne, à Prague, à Istanbul, à Rio de Janeiro et à Capetown. En 2011-2012, il a été le directeur et le conservateur de la Cinémathèque royale de Belgique (Cinematek) et travaille actuellement comme conservateur du cinéma au château de Gaasbeek. Il écrit des essais et des articles d’opinion sur l’art, le cinéma, les médias, la politique et l’éducation. Wouter écrit et interprète des poèmes en néerlandais, en français, en anglais et en italien. Sa devise est «Longue vie à la vie, à l’amour et aux arts».

Il y a une dizaine d’années, le thème de l’art pillé est apparu au premier plan du débat public, en partie grâce au film George Clooney The Monuments Men. Celui-ci traite du pillage d’œuvres d’art pendant la Deuxième Guerre mondiale, mais cette pratique est peut-être aussi ancienne que la guerre elle-même. C’était certainement une pratique courante il y a 400 ans, lors de l’un des conflits les plus destructeurs de l’histoire européenne, la guerre de Trente Ans (1618-1648). Au cours de ce conflit, les vainqueurs se sont emparés d’étonnantes collections d’œuvres d'art et de livres. En raison des innombrables transferts d’objets d’art, qui ont parfois même changé de mains et de lieux à plusieurs reprises, les œuvres d’art pillées au cours de cette période sont devenues une partie importante du patrimoine culturel commun de l’Europe. Bellum et Artes (Guerre et Arts), l’exposition temporaire actuelle du musée, qui aborde ces questions, sera le point de départ d’une table ronde sur le thème du pillage de l’art dans l’histoire, qui aura lieu le mercredi 4 décembre au soir. Un marchand d’art, un avocat et une historienne de l’art - Patrick Mestdagh, Marie-Sophie de Clippele et Susanne Jaeger - discuteront de ce sujet à la Maison de l’histoire européenne pendant environ une heure et demie et répondront ensuite aux questions du public. La journaliste artistique, Catherine Hickley, animera la discussion, qui se déroulera en anglais. L’exposition Bellum et Artes (Guerre et Art) est centrée sur le rôle de l’art pendant la guerre de Trente ans (1618–1648). L’exposition, qui se tiendra jusqu’au début de l’année 2025, dévoile la relation existant entre le conflit et l’expression artistique. Elle explore la manière dont les adversaires en guerre ont utilisé l’art pour prouver leur suprématie et analyse comment les œuvres d’art ont finalement contribué à ramener la paix. Pour y assister, il est nécessaire de s'inscrire.